Les applications sont devenues très à la mode grâce à l’évolution des technologies comme le smartphone. Longtemps utilisées pour l’amusement, elles sont devenues des outils marketing et commerciaux indispensables dans certaines entreprises. Pour certains business, l’application est le produit qui permet à l’entreprise de délivrer ses services, et est indispensable à son activité ou en constitue la pierre d’angle. Dans d’autres, elles sont utilisées pour recruter de nouveaux collaborateurs, faciliter la collaboration en interne, améliorer des processus métiers ... Dans tous les cas, il s’agit toujours d’améliorer le fonctionnement de l’entreprise. Seulement, une bonne préparation est nécessaire pour créer une application. On commence par concrétiser l’idée de création d’application puis on organise le processus de déploiement étape par étape. Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour mettre en place et réaliser ce type de projet.
La création d’une application peut être un atout de développement important pour une entreprise. En effet, il existe de nombreuses et bonnes raisons pour se lancer dans ce projet. En voici quelques exemples :
Connaître les raisons et objectifs de la création d’une application est important. Cependant, il est aussi essentiel de maîtriser les étapes pour y arriver. C’est l’une des meilleures façons de concrétiser le projet.
La création d’une application ne se fait pas à la légère, même si des plateformes (avec le mouvement no code par exemple) facilitent de plus en plus cette tâche.
Cela peut parfois relever d’un véritable parcours du combattant, aussi l’entreprise ou l’entrepreneur doivent-ils se donner les moyens d’évaluer faisabilité et rentabilité de ce projet et d’en planifier les différentes étapes et jalons. Ce afin de réaliser le projet en minimisant les risques et en maximisant les bénéfices attendus.
Dans les grandes lignes, le processus de création se déroule en 5 à 6 étapes, pour certaines desquelles les méthodes utilisées varient selon le contexte et l’approche choisie :
Avant de se lancer dans la création proprement dite de l’application, une étude de faisabilité est indispensable dès que les idées sont mises sur papier. L’objectif principal de l’étude de faisabilité est de déterminer s’il est possible de créer l’application souhaitée. Il s’agit aussi de déterminer s’il est dans l’intérêt de l’entreprise de poursuivre la démarche. En fonction du résultat de l’analyse, les responsables du projet peuvent décider de lancer, d’améliorer ou d’abandonner le projet. Pour en arriver là, il faut passer par quatre étapes essentielles :
La validation du projet dépend du résultat obtenu grâce à ces diverses analyses.
Pour obtenir des financements afin d’assurer le succès d’un projet de création d’application, il est parfois indispensable de créer un business plan adapté. Cette étape représente la suite logique de l’étude de faisabilité et de rentabilité. Elle concerne aussi une étape de réflexion en exploitant les résultats obtenus lors de cette phase. La création d’un business plan pour la création d’une application permet de répertorier tous les paramètres à respecter : concept, ressources financières, viabilité, etc. Sur ces points, son utilité semble être similaire à celle de l’étude de faisabilité. Cependant, le business plan dispose d’une autre fonction plus importante. En effet, il fait partie des documents permettant d’obtenir un financement en cas de besoin de prêt. Il contient toutes les informations permettant de convaincre les investisseurs. Il s’agit d’une étape quasi indispensable si vous avez besoin d’investissements pour le projet, puisque ce document contiendra tous les éléments nécessaires à l’évaluation de la viabilité du projet afin d’estimer les risques.
Pour qu’il soit efficace, le business plan créé doit comporter plusieurs volets regroupés en deux parties :
A noter qu’un business plan n’est pas forcément nécessaire pour créer une application. Long à constituer, il s’agit d’un investissement en temps et en énergie important. Les résultats des études de marchés et les prévisions financières peuvent également être en décalage avec la réalité en fonction des méthodes utilisées. Il n’est pas rare de voir une entreprise se lancer à en pleine confiance grâce à une étude de marché donnant des signaux très positifs, pour se rendre compte qu’en conditions réelles, les utilisateurs ciblés n’adoptent pas le produit fini, et que les revenus générés sont complètement déconnectés des prévisions financières réalisées.
Dans certains cas, il est plus pertinent de se consacrer à la création d’un MVP en restant à l’écoute de son marché, pour accélérer la mise sur le marché de l’application et disposer de retours utilisateurs dans le but d’améliorer son produit en continu. Si vous connaissez votre marché, que votre projet d’application est prêt à être testé, et que vous avez moins besoin d’investissements externes, d’autres approches sont possibles.
Il existe de nombreuses méthodes permettant de lancer et concrétiser un projet de création de projet. Parmi les plus connues centrées sur l’utilisateur, on peut citer le lean Startup et la méthode Agile.
Le lean startup, qui peut être couplé avec le lean canvas, est une technique de mise en œuvre de projet ou de lancement d’activité économique ou de produits. Elle consiste à travailler avec les utilisateurs dès le début du projet. En effet, elle est basée sur le validated learning. En d’autres termes, une expérimentation est réalisée afin que les utilisateurs valident le concept et les idées de l’application. Après chaque expérimentation, les utilisateurs émettent des avis destinés à faire progresser la solution. L’objectif final est de développer une application répondant aux attentes du public qui deviendront finalement des clients de l’entreprise.
La méthode Agile constitue une approche adaptée pour la gestion d’un projet informatique tel que la création d’une application. Elle consiste aussi à faire participer les utilisateurs dans la création de la nouvelle solution. Ce concept s’appuie sur un processus itératif. Dans le détail, il est demandé aux clients leurs visions sur les fonctionnalités. Les recommandations sont ensuite transmises aux développeurs. Cette équipe les trie afin de déterminer les options les plus récurrentes. À partir de là, une phase dite d’itération est lancée. Elle représente la conception, le développement et le test du résultat. Cette étape est répétée jusqu’à ce que l’application soit jugée prête. À noter, les utilisateurs essayent les produits finis lors de chaque itération afin de donner des feedbacks utiles pour le perfectionnement de l’application.
Pour départager ces deux méthodes, il faut se pencher sur leurs avantages et inconvénients. Le procédé Agile permet d’avoir une maîtrise sur le produit final. Le fait de travailler en itération permet de créer une application répondant aux attentes des utilisateurs en améliorant de manière incrémentale le produit en fonction des retours utilisateurs. Elle est améliorée au fur et à mesure que les besoins et réponses changent. En outre, l’équipe mobilisée pour le projet travaille à l’unisson et les membres connaissent leurs rôles. Par ailleurs, le fait de tester les fonctionnalités lors de chaque itération permet d’obtenir des feedbacks rapides de la part des utilisateurs. Ainsi, on apprend très en amont s’ils sont satisfaits ou pas du produit. S’ils le sont, l’application peut être lancée. Dans le cas contraire, il faut l’améliorer. En revanche, la méthode Agile est un peu plus difficile à mettre en place. Le concept peut être mal compris par les équipes de développement, ce qui cause des retards au niveau de la réalisation du projet. De plus, il y a un sérieux manque de visibilité. Il est difficile de déterminer ou d’avoir une idée de l’aspect final de l’application avant la fin du procédé. Pour couronner le tout, la méthode Agile est plus coûteuse financièrement parlant et en termes de temps. La création de MVP (Minimum Viable Product) ou POC (Proof of Concept), prend beaucoup trop de temps, ce qui n’est pas le cas avec la méthode Lean startup.
La Lean startup permet de créer rapidement et à moindre coût un POC et un MVP. En effet, cette méthode est relativement plus simple. Elle aide les entrepreneurs et les entreprises à développer et lancer rapidement un projet à moindre coût. Sur le terrain ou concernant les expérimentations, tout est réalisé rapidement. Même ce faisant, les résultats sont rassurants. Concernant la création d’application, la lean startup fait que le produit final est adapté aux besoins des clients et de l’entreprise. Cela est possible du fait que tout au long du processus, des données issues des retours utilisateurs sont collectées et analysées. Le produit est donc développé sur la base de ces analyses et non d’hypothèses, ce qui fait que ce sont uniquement des fonctionnalités utiles qui sont développées. Il est par ailleurs possible de déceler grâce à ces retours des besoins insoupçonnés lors de la phase d’idéation, pour “pivoter” et orienter le produits vers ceux-ci afin d’offrir une proposition de valeur unique et parfaitement adaptée à la cible. Pour finir, la lean startup est plus facile à mettre en place en plus de permettre de réduire le temps et l’argent investis.
Le lean canvas est un outil permettant de créer un business model, notamment dans le cadre de la mise en place d’un projet informatique. Le principe de base est simple : résumer et structurer sur une seule page les idées de départ. Il consiste à utiliser un tableau contenant 9 cases correspondant aux éléments suivants : problème, solution, proposition de valeur unique, avantages compétitifs, segments de clientèles, indicateurs de performance, canaux, coûts et sources de revenus. Toutes ces cases sont donc à remplir avec les informations recueillies lors des phases de création du projet.
Dans la pratique, le lean canvas se réalise en plusieurs itérations. En effet, il faut remplir toutes les cases seul ou en équipe. Après une phase de remplissage, le résultat obtenu est présenté auprès d’un panel d’utilisateurs pour valider le projet. Une série d’allers retours entre l’équipe et le panel d’utilisateurs permet ainsi de finaliser le lean canvas, avec une offre optimisée pour les utilisateurs de l’application.
Lorsque le lean canvas est correctement réalisé, il va permettre de bénéficier de nombreux avantages :
À noter, le lean canvas permet aussi d’avoir la possibilité de se mettre à la place de l’utilisateur final. Cet aspect est essentiel dans la mesure où il permet de créer une application répondant aux besoins du marché.
Vous pourrez retrouver un exemplaire du Lean Startup Canvas à imprimer (adaptation du business Model Canvas d'Alexander Ostwalder dite Lean Startup Canvas par Ash Maurya, traduite en français par Laurent Demontiers) mis à votre disposition pour impression ci-dessus, issu du site de l'association Entreprendre en France de la chambre du commerce et du l'industrie.
Aujourd’hui, la création d’une application est devenue plus accessible au grand public. Outre le fait d’avoir la possibilité d’engager des développeurs pour un prix plus ou moins attractif, il existe des solutions pour concrétiser soi-même son projet. Certaines d’entre elles ne nécessitent pas une grande, voire aucune, connaissance en matière de programmation ou de codification. Il s’agit des plateformes no-code. Elles permettent de mettre au point des applications sans code. Dans la pratique, un code sous-jacent constitue les applications construites sur ces plateformes. Cependant, il ne revient pas au créateur de rédiger lui-même ce code. Des éléments préconstruits sont mis à disposition sur ces plateformes, sous forme de briques fonctionnelles aisément utilisables, par exemple avec un système de glisser-déposer qui permet d’aligner les éléments. On parle également à cet égard de programmation visuelle, puisque la programmation en code au sens traditionnel du terme est délaissé au profit de l’utilisation d’éléments visuels, depuis une interface graphique destinée à faciliter et accélérer le processus de création.
Les outils no-code pour la création d'application permettent de bénéficier de nombreux avantages :
Dans une vision dite “low code” il est également possible de combiner les outils no code avec des méthodes de programmation traditionnelles au sein des équipes IT. Cela permet d’utiliser le no code pour libérer des ressources humaines dont les coûts sont importants (ingénieurs informatiques par exemple) en accélérant certaines parties du développement, et de les employer uniquement lorsque le développement du produit requiert l’apport de leurs expertises spécifiques.
Point important, il est tout à fait possible de créer une application complexe sur les plateformes proposant le no-code.
Passer de l’idée à la mise en place d’un projet nécessite donc une longue phase de réflexion. Entre la transcription sur papier des idées et les diverses analyses de faisabilité, la tâche peut être lourde et parfois contraignante. Pour alléger les charges, contactez Ottho pour vous donner des conseils. Notre équipe peut également vous former en matière de création d’application, et notamment dans la maîtrise des plateformes no-code.
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Les applications sont devenues très à la mode grâce à l’évolution des technologies comme le smartphone. Longtemps utilisées pour l’amusement, elles sont devenues des outils marketing et commerciaux indispensables dans certaines entreprises. Pour certains business, l’application est le produit qui permet à l’entreprise de délivrer ses services, et est indispensable à son activité ou en constitue la pierre d’angle. Dans d’autres, elles sont utilisées pour recruter de nouveaux collaborateurs, faciliter la collaboration en interne, améliorer des processus métiers ... Dans tous les cas, il s’agit toujours d’améliorer le fonctionnement de l’entreprise. Seulement, une bonne préparation est nécessaire pour créer une application. On commence par concrétiser l’idée de création d’application puis on organise le processus de déploiement étape par étape. Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour mettre en place et réaliser ce type de projet.
La création d’une application peut être un atout de développement important pour une entreprise. En effet, il existe de nombreuses et bonnes raisons pour se lancer dans ce projet. En voici quelques exemples :
Connaître les raisons et objectifs de la création d’une application est important. Cependant, il est aussi essentiel de maîtriser les étapes pour y arriver. C’est l’une des meilleures façons de concrétiser le projet.
La création d’une application ne se fait pas à la légère, même si des plateformes (avec le mouvement no code par exemple) facilitent de plus en plus cette tâche.
Cela peut parfois relever d’un véritable parcours du combattant, aussi l’entreprise ou l’entrepreneur doivent-ils se donner les moyens d’évaluer faisabilité et rentabilité de ce projet et d’en planifier les différentes étapes et jalons. Ce afin de réaliser le projet en minimisant les risques et en maximisant les bénéfices attendus.
Dans les grandes lignes, le processus de création se déroule en 5 à 6 étapes, pour certaines desquelles les méthodes utilisées varient selon le contexte et l’approche choisie :
Avant de se lancer dans la création proprement dite de l’application, une étude de faisabilité est indispensable dès que les idées sont mises sur papier. L’objectif principal de l’étude de faisabilité est de déterminer s’il est possible de créer l’application souhaitée. Il s’agit aussi de déterminer s’il est dans l’intérêt de l’entreprise de poursuivre la démarche. En fonction du résultat de l’analyse, les responsables du projet peuvent décider de lancer, d’améliorer ou d’abandonner le projet. Pour en arriver là, il faut passer par quatre étapes essentielles :
La validation du projet dépend du résultat obtenu grâce à ces diverses analyses.
Pour obtenir des financements afin d’assurer le succès d’un projet de création d’application, il est parfois indispensable de créer un business plan adapté. Cette étape représente la suite logique de l’étude de faisabilité et de rentabilité. Elle concerne aussi une étape de réflexion en exploitant les résultats obtenus lors de cette phase. La création d’un business plan pour la création d’une application permet de répertorier tous les paramètres à respecter : concept, ressources financières, viabilité, etc. Sur ces points, son utilité semble être similaire à celle de l’étude de faisabilité. Cependant, le business plan dispose d’une autre fonction plus importante. En effet, il fait partie des documents permettant d’obtenir un financement en cas de besoin de prêt. Il contient toutes les informations permettant de convaincre les investisseurs. Il s’agit d’une étape quasi indispensable si vous avez besoin d’investissements pour le projet, puisque ce document contiendra tous les éléments nécessaires à l’évaluation de la viabilité du projet afin d’estimer les risques.
Pour qu’il soit efficace, le business plan créé doit comporter plusieurs volets regroupés en deux parties :
A noter qu’un business plan n’est pas forcément nécessaire pour créer une application. Long à constituer, il s’agit d’un investissement en temps et en énergie important. Les résultats des études de marchés et les prévisions financières peuvent également être en décalage avec la réalité en fonction des méthodes utilisées. Il n’est pas rare de voir une entreprise se lancer à en pleine confiance grâce à une étude de marché donnant des signaux très positifs, pour se rendre compte qu’en conditions réelles, les utilisateurs ciblés n’adoptent pas le produit fini, et que les revenus générés sont complètement déconnectés des prévisions financières réalisées.
Dans certains cas, il est plus pertinent de se consacrer à la création d’un MVP en restant à l’écoute de son marché, pour accélérer la mise sur le marché de l’application et disposer de retours utilisateurs dans le but d’améliorer son produit en continu. Si vous connaissez votre marché, que votre projet d’application est prêt à être testé, et que vous avez moins besoin d’investissements externes, d’autres approches sont possibles.
Il existe de nombreuses méthodes permettant de lancer et concrétiser un projet de création de projet. Parmi les plus connues centrées sur l’utilisateur, on peut citer le lean Startup et la méthode Agile.
Le lean startup, qui peut être couplé avec le lean canvas, est une technique de mise en œuvre de projet ou de lancement d’activité économique ou de produits. Elle consiste à travailler avec les utilisateurs dès le début du projet. En effet, elle est basée sur le validated learning. En d’autres termes, une expérimentation est réalisée afin que les utilisateurs valident le concept et les idées de l’application. Après chaque expérimentation, les utilisateurs émettent des avis destinés à faire progresser la solution. L’objectif final est de développer une application répondant aux attentes du public qui deviendront finalement des clients de l’entreprise.
La méthode Agile constitue une approche adaptée pour la gestion d’un projet informatique tel que la création d’une application. Elle consiste aussi à faire participer les utilisateurs dans la création de la nouvelle solution. Ce concept s’appuie sur un processus itératif. Dans le détail, il est demandé aux clients leurs visions sur les fonctionnalités. Les recommandations sont ensuite transmises aux développeurs. Cette équipe les trie afin de déterminer les options les plus récurrentes. À partir de là, une phase dite d’itération est lancée. Elle représente la conception, le développement et le test du résultat. Cette étape est répétée jusqu’à ce que l’application soit jugée prête. À noter, les utilisateurs essayent les produits finis lors de chaque itération afin de donner des feedbacks utiles pour le perfectionnement de l’application.
Pour départager ces deux méthodes, il faut se pencher sur leurs avantages et inconvénients. Le procédé Agile permet d’avoir une maîtrise sur le produit final. Le fait de travailler en itération permet de créer une application répondant aux attentes des utilisateurs en améliorant de manière incrémentale le produit en fonction des retours utilisateurs. Elle est améliorée au fur et à mesure que les besoins et réponses changent. En outre, l’équipe mobilisée pour le projet travaille à l’unisson et les membres connaissent leurs rôles. Par ailleurs, le fait de tester les fonctionnalités lors de chaque itération permet d’obtenir des feedbacks rapides de la part des utilisateurs. Ainsi, on apprend très en amont s’ils sont satisfaits ou pas du produit. S’ils le sont, l’application peut être lancée. Dans le cas contraire, il faut l’améliorer. En revanche, la méthode Agile est un peu plus difficile à mettre en place. Le concept peut être mal compris par les équipes de développement, ce qui cause des retards au niveau de la réalisation du projet. De plus, il y a un sérieux manque de visibilité. Il est difficile de déterminer ou d’avoir une idée de l’aspect final de l’application avant la fin du procédé. Pour couronner le tout, la méthode Agile est plus coûteuse financièrement parlant et en termes de temps. La création de MVP (Minimum Viable Product) ou POC (Proof of Concept), prend beaucoup trop de temps, ce qui n’est pas le cas avec la méthode Lean startup.
La Lean startup permet de créer rapidement et à moindre coût un POC et un MVP. En effet, cette méthode est relativement plus simple. Elle aide les entrepreneurs et les entreprises à développer et lancer rapidement un projet à moindre coût. Sur le terrain ou concernant les expérimentations, tout est réalisé rapidement. Même ce faisant, les résultats sont rassurants. Concernant la création d’application, la lean startup fait que le produit final est adapté aux besoins des clients et de l’entreprise. Cela est possible du fait que tout au long du processus, des données issues des retours utilisateurs sont collectées et analysées. Le produit est donc développé sur la base de ces analyses et non d’hypothèses, ce qui fait que ce sont uniquement des fonctionnalités utiles qui sont développées. Il est par ailleurs possible de déceler grâce à ces retours des besoins insoupçonnés lors de la phase d’idéation, pour “pivoter” et orienter le produits vers ceux-ci afin d’offrir une proposition de valeur unique et parfaitement adaptée à la cible. Pour finir, la lean startup est plus facile à mettre en place en plus de permettre de réduire le temps et l’argent investis.
Le lean canvas est un outil permettant de créer un business model, notamment dans le cadre de la mise en place d’un projet informatique. Le principe de base est simple : résumer et structurer sur une seule page les idées de départ. Il consiste à utiliser un tableau contenant 9 cases correspondant aux éléments suivants : problème, solution, proposition de valeur unique, avantages compétitifs, segments de clientèles, indicateurs de performance, canaux, coûts et sources de revenus. Toutes ces cases sont donc à remplir avec les informations recueillies lors des phases de création du projet.
Dans la pratique, le lean canvas se réalise en plusieurs itérations. En effet, il faut remplir toutes les cases seul ou en équipe. Après une phase de remplissage, le résultat obtenu est présenté auprès d’un panel d’utilisateurs pour valider le projet. Une série d’allers retours entre l’équipe et le panel d’utilisateurs permet ainsi de finaliser le lean canvas, avec une offre optimisée pour les utilisateurs de l’application.
Lorsque le lean canvas est correctement réalisé, il va permettre de bénéficier de nombreux avantages :
À noter, le lean canvas permet aussi d’avoir la possibilité de se mettre à la place de l’utilisateur final. Cet aspect est essentiel dans la mesure où il permet de créer une application répondant aux besoins du marché.
Vous pourrez retrouver un exemplaire du Lean Startup Canvas à imprimer (adaptation du business Model Canvas d'Alexander Ostwalder dite Lean Startup Canvas par Ash Maurya, traduite en français par Laurent Demontiers) mis à votre disposition pour impression ci-dessus, issu du site de l'association Entreprendre en France de la chambre du commerce et du l'industrie.
Aujourd’hui, la création d’une application est devenue plus accessible au grand public. Outre le fait d’avoir la possibilité d’engager des développeurs pour un prix plus ou moins attractif, il existe des solutions pour concrétiser soi-même son projet. Certaines d’entre elles ne nécessitent pas une grande, voire aucune, connaissance en matière de programmation ou de codification. Il s’agit des plateformes no-code. Elles permettent de mettre au point des applications sans code. Dans la pratique, un code sous-jacent constitue les applications construites sur ces plateformes. Cependant, il ne revient pas au créateur de rédiger lui-même ce code. Des éléments préconstruits sont mis à disposition sur ces plateformes, sous forme de briques fonctionnelles aisément utilisables, par exemple avec un système de glisser-déposer qui permet d’aligner les éléments. On parle également à cet égard de programmation visuelle, puisque la programmation en code au sens traditionnel du terme est délaissé au profit de l’utilisation d’éléments visuels, depuis une interface graphique destinée à faciliter et accélérer le processus de création.
Les outils no-code pour la création d'application permettent de bénéficier de nombreux avantages :
Dans une vision dite “low code” il est également possible de combiner les outils no code avec des méthodes de programmation traditionnelles au sein des équipes IT. Cela permet d’utiliser le no code pour libérer des ressources humaines dont les coûts sont importants (ingénieurs informatiques par exemple) en accélérant certaines parties du développement, et de les employer uniquement lorsque le développement du produit requiert l’apport de leurs expertises spécifiques.
Point important, il est tout à fait possible de créer une application complexe sur les plateformes proposant le no-code.
Passer de l’idée à la mise en place d’un projet nécessite donc une longue phase de réflexion. Entre la transcription sur papier des idées et les diverses analyses de faisabilité, la tâche peut être lourde et parfois contraignante. Pour alléger les charges, contactez Ottho pour vous donner des conseils. Notre équipe peut également vous former en matière de création d’application, et notamment dans la maîtrise des plateformes no-code.